En très grande majorité, les étudiants diplômés ont une activité de recherche utilisant leur compétence de physicien. Avec une solide expertise sur les différentes technologies mises en oeuvre dans les grands infrastructures de recherche doublée de compétences en physique des plasmas, les étudiants diplômés du M2 Grands instruments sont aptes à occuper des postes au profil chercheur en physique, ingénieur de recherche, ingénieurs de conception et de réalisation, chefs de projet, que ce soit dans le secteur public au sein des grands organismes de recherche ou d’établissements d’enseignement supérieur ou bien dans le secteur privé, au sein de sociétés ou groupes industriels ayant une forte activité de recherche et développement :
- organismes de recherche : CEA, CNRS, ONERA
- entreprises : AREVA, CANBERRA, ALSTOM, AIR-LIQUIDE, THALES, NEXANS, COMEX, EADS, ITHPP, …
Stages
Leur devenir est fortement corrélé à leur stage de fin d’études qui leur ouvre l’esprit sur la réalité du terrain de la recherche. Depuis la création du M2 GI à la rentée 2015, les stages se sont déroulés dans des laboratoires très variés comme indiqués par le tableau ci-dessous. Au bilan, quelques chiffres indicatifs :
- 55 % en laboratoire Universitaire et/ou CNRS
- 15 % au CEA
- 17 % hors de France
Devenir des étudiants
Les thématiques cibles des étudiants diplômés du M2 Grands instruments sont :
- le cryomagnétisme
- l’électrotechnique de puissance
- l’instrumentation et la métrologie par ondes, particules et optique (diagnostics de plasma)
- l’ingénierie du nucléaire : matériaux, radioprotection, mesures nucléaires
- l’informatique et les méthodes numériques : simulation et modélisation de systèmes complexes.
Pour le M2 GI ouvert à la rentrée 2015, les chiffres indicatifs ne portent que sur 2 promotions d’étudiants. 89 % ont été diplômés, les autres étudiants n’ayant pas validé leur master-2. Sur ces promotions :
- 12 % ont eu un poste permanent à leur sortie de M2 : enseignant ou ingénieur en entreprise
- 63 % sont en thèse
- pour les autres, la situation n’est pas encore stabilisée ou inconnue
Les laboratoires et entreprises où les étudiants sont allé soit en stage de M2 soit une fois diplômés du M2 GI sont listés ci-dessous :
Pays | Localisation | Laboratoire – Entreprise | ||
Ile de France | ||||
Université Paris-Saclay, Orsay | Centre de Sciences Nucléaires et de Sciences de la Matière (CSNSM) | |||
Institut de physique nucléaire d’Orsay (IPN) | ||||
Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire (LAL) | ||||
Laboratoire de physique des gaz et des plasmas (LPGP) | ||||
Ecole Polytechnique (X), Palaiseau | Laboratoire des Solides Irradiés (LSI) | |||
Laboratoire de physique des plasmas (LPP) | ||||
Laboratoire d’utilisation des lasers intenses (LULI) | ||||
École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA), Palaiseau | Laboratoire d’Optique Appliquée (LOA) | |||
Institut d’optique Graduate School (IOGS), Palaiseau | Laboratoire Charles Fabry (LCF) | |||
CEA/Paris-Saclay, Gif | Département des Accélérateurs, de Cryogénie et de Magnétisme (DACM) | |||
Laboratoire Interactions, Dynamiques et Lasers (LIDYL) | ||||
CEA/Bruyères | ||||
SOLEIL, Gif | ||||
IOGS, Orsay | Startup ITEOX | |||
Université de Créteil | Labo inter-universitaire des systèmes atmosphériques (LISA) | |||
Vanves | OPTOPRIM SAS | |||
Lisses | Amplitude technologies | |||
Hors IdF | ||||
Caen (14) | Grand Accélérateur National d’Ions Lourds (GANIL) | |||
Université d’Angers (49) | Laboratoire de photonique d’Angers (LPHIA) | |||
Campus CNRS, Orléans (45) | Institut de Combustion Aérothermique Réactivité et Environnement (ICARE) | |||
CEA/CESTA, Le Barp (33) | Département des lasers de puissance (DLP) | |||
Département DGSA | ||||
Grenoble (36) | European Synchrotron Radiation Facility (ESRF) | |||
Laboratoire National des Champs Magnétiques Intenses (LNCMI) | ||||
CEA/Cadarache (13) | Institut de recherches sur la fusion magnétique (IRFM) | |||
Aix-Marseille Université, Luminy (13) | laboratoire Lasers Plasmas et Procédés Photoniques (LP3) | |||
Université de Sophia-Antipolis, Nice (06) | Astrophysique relativiste, théories, expériences, métrologie, instrumentation, signaux (ARTEMIS) | |||
Europe | ||||
University of Lund (Suède) | ||||
Cambridge (UK) | Centre for Theoretical Cosmology | |||
Hamburg (Allemagne) | Deutsches Elektronen-Synchrotron (DESY) | |||
Villigen (Suisse) | Institut Paul Scherrer (PSI) | |||
Genève (Suisse) | Conseil européen pour la recherche nucléaire (CERN) | |||
Pisa (Italie) | Virgo – European Gravitational Observatory (EGO) | |||
Barcelona (Espagne) | Institute of Photonic Sciences (ICFO) | |||
Hors Europe | ||||
Princeton (USA) | Princeton Plasma Physics Laboratory (PPPL) | |||
University of Berkeley (USA) | Center for Beam Physics (CBP) | |||
Osaka (Japon) | Kodama Lab | |||
University of Auckland (Australie) | Physics department |
Doctorat
Pour celles ou ceux qui le souhaitent, la carrière peut commencer en préparant une thèse de doctorat en physique instrumentale. Un grand nombre de laboratoires, qui sont associés à la fédération “Formation aux sciences des plasmas et de la fusion”, offrent des possibilités de thèses. Les financements de thèses sont variés (cf. informations du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche) :
- contrats doctoraux attribués aux écoles doctorales par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la Recherche (contrats de droit public)
- contrats doctoraux du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
- contrats de l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (ONERA)
- contrats du Centre national d’études spatiales (CNES)
- conventions industrielles de formation par la recherche (CIFRE)
- contrat du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) (ex BDI)
- financement de région (Ile de France, Aquitaine, …),
- financement de structures fédératives « laboratoires d’excellence » (LABEX), etc….